|
|
|
|
|
|
| CARTE et MONUMENTS DE LA VILLE | ||
Elle
fut construite en même temps que le couvent entre 1230 et 1240, par conséquent
peu d’années après la mort de
Saint
François
(1226). Le clocher octogonal fut par contre achevé plus tard (1477).
L’œuvre
a été attribuée au moine architecte Bevignate di Cingoli, mais ce n’est pas
certain, en effet celui-ci serait né en 1250.
Le
complexe se dresse à l’endroit même où était située la maison des
Spadalonga,
amis de Saint François, qui l’ont accueilli affectueusement alors qu’en
1207, se débarrassant des habits qu’il portait et vêtu d’une misérable
tunique, laissant sa famille et Assise, il se réfugia à Gubbio.
Le
tracé des murs de la maison des Spadalonga
est conservé et bien visible dans la sacristie.
Sur
le côté gauche, en face du jardin publique, se trouve une porte d’entrée
de style roman, à deux ouvertures dont une muraille porte une belle rosace. La
façade, inachevée dans sa partie supérieure, présente un portail principal,
de style roman, surmonté d’une rosace, mise en place seulement en 1958. A
cette occasion furent fermées les deux fenêtres rectangulaires ouvertes en
1700 au-dessus de la porte, quand eu lieu la transformation de l’intérieur
de l’église dans un style
baroque.
C’est
la seule église à trois nefs de la ville. A l’intérieur 14 grands piliers
octogonaux de pierre soutiennent la voûte
établie à hauteur égale
des trois nefs.
Les
tours et les chapiteaux sont le résultat de la restructuration de 1754. La
chapelle à droite est divisée par une voûte du 15ème siècle.
Dans
la partie supérieure on observe des fragments de fresques du 14ème
; sous la voûte, au centre le Christ Rédempteur, aux côtés des Evangélistes
Le
« cloître de la paix » dans le couvent est remarquable par sa
valeur historico artistique, lequel fait face à la « Salle du Chapitre »,
où, fut un temps, les moines se réunissaient pour décider des lois régissant
leur vie au couvent (quand elle ne fut plus utilisé pour cet usage, durant de
nombreuses années et jusqu’à il y a peu de temps il servi de magasin de dépôt
du sel pour les Monopôles d’état, la dite : « salara »). De
ce même « cloître de la paix » on accède au « Réfectoire »,
maintenant transformé en salle des congrès, et au « grand cloître »,
le véritable cloître du couvent, fermé au public, si ce n’est en des
occasions exceptionnelles comme des
expositions d’art et des spectacles classiques.
Sur la place entre l’église et l’hôpital, à la limite du potager des frères,
a été placé en 1997 un monument représentant
Saint
François et le loup.
L’œuvre, de l’artiste Roberto Bellucci, a été réalisée
à l’initiative d’un comité citadin avec la contribution de la
Commune et d’antiques corporations médiévales comme l’Université
des Maçons,
des Forgerons,
des Menuisiers,
des Cordonniers,
des Tailleurs
et de la Société
Ouvrière du Secours Mutuel.
A l’occasion du Grand Jubilée de l’an 2000, dans l’église et dans le couvent de Saint François ont été entrepris d’ importants travaux de restauration et de consolidation des maisons : Pierotti Carlo de Gubbio, Calosi del Mastio de Florence et Edil Faramelli de Gubbio, d'après les plans des ingénieurs : Marco Balducci, Roberto Regni, Roberto Radicchia et des architectes : David Pasquinelli et Raffaele De Angelis.
Le Monument aux morts de la Grande Guerre (1914 – 1918)
A peine la guerre de 1915-1918 terminée, on décide à Gubbio de construire un
monument qui reconnaisse les combattants morts durant la Grande Guerre.Les
loges des Tireurs
Le complexe était la propriété de la commune de Gubbio et chaque Capitaine
du Peuple entrant en fonction en
prenait solennellement possession, alors que l’administration était confiée
à la Fraternité des Laïques de la Bienheureuse Vierge Marie (une des
nombreuses corporations médiévales, existant à Gubbio).
L'édifice qui maintenant est connu sous ce nom est en réalité constitué de
deux bâtiments différentes:
l'Église des Blancs,
contiguë à l’hôpital de la Miséricorde, et la véritable Loge des Tireurs.
L’église et l’hôpital, dont l’administration était confiée à la
fraternité laïque de la Beata Vergine Maria, ouvrirent au début du 14ème.
C’est seulement au début du 17ème (1603) que le complexe fut surélevé
et doté de la vaste loge destinée aux « Tireurs des
Etoffes de laine »; cette loge qui fait partie des rares subsistant
en Italie
est sûrement la plus grande et la mieux conservée. Sous la loge étaient
entreposées à sécher, à l'ombre, après avoir reçu la teinte, les étoffes
de laine bien tendues de façon à en obtenir la longueur et la largeur souhaitées.
Sa construction témoigne de la puissance retrouvée de la "Corporation de
l'Art de la Laine" qui à Gubbio avait créé une véritable industrie de
grande renommée même hors des frontières du
Duché
d'Urbino,
dont Gubbio faisait une partie.
Sainte
Marie des Laïques (dite des Blancs)
Cette église fut construite en
1313 en même temps que l’hôpital appelé « Spedal Grande » et le
logement attenant.
L’église
de San Giovanni
L’intérieur, formé d’une nef unique avec de grands arcs ogivaux de
pierre soutenant le plafond, possède un motif caractéristique des églises
gothiques eugubines de cette époque.

Cette église occupe probablement l’endroit où se trouvait une très ancienne
église dotée de fonds baptismaux. La construction du temple dans sa forme
actuelle date de la première
moitié du 13ème.
La façade et le clocher sont de style roman.
L’église
de San Domenico
Au début du 14ème
elle est passée aux Dominicains,
qui obtinrent la permission de l’agrandir au-delà de la muraille d’enceinte.
Un grand ouvrage de restauration, achevé en 1765, conféra
Quand dans la seconde moitié du 14ème la ville passa sous le Duché
d’Urbino la fonction et l’office du Capitaine du Peuple furent
supprimés et le palais fut vendu.
Durant quelques années il fut habité par les comtes Gabrielli qui le vendirent
au 19ème, ainsi le palais fut transformé en habitation de diverses
familles jusqu’à ce que l’eugubin Dante Minelli en fasse l’acquisition et
le restaure, lui rendant sa splendeur antique, au début des années 1970.
Le Palais est constitué d’un rez-de-chaussée, avec les locaux qui étaient
à la disposition du publique ; d’un étage où se trouvait le salon
servant aux représentations ; et du dernier étage où était logé le
corps des gardes que le Capitaine avait à sa disposition.
Initialement l’église,
construite en 1186, était dédiée à Saint Martin, mais un siècle plus tard
(1287) elle fut agrandie et dédiée à Saint Dominique.
à l’église son aspect actuel. Dans de telles transformations furent perdues
de nombreuses chapelles latérales et de nombreuses fresques qui ornaient toute
l’église, l’intérieur devint en croix latine.
Aujourd’hui on peut admirer les fresques de l’école eugubine du 15ème
(dans la seconde chapelle à gauche de
Ottaviano Nelli),
des toiles de valeur et une belle sculpture stylée (Madone du Rosaire) du début
du 15ème.
La
façade est toujours restée inachevée.
Le
Palais du Capitaine du Peuple
Construit vers le milieu du 13ème, il était la résidence du Capitaine
du Peuple, fonction qui demandait du chef et représentant des
travailleurs qu’il constitue les corporations et les défende dans les
comparutions devant le Podestat, lequel pouvait être ou apparaître comme le défenseur
de la noblesse et de la bourgeoisie.
Le
Palais du Bargello
Solide,
austère et petit palais construit en 1302, il fut le premier palais publique.
Il a parfaitement conservé sa structure originelle de style gothique. Son nom
vient de « Bargello » qui, à l’époque communal, était un
magistrat à la fonction de police.
Le palais a la structure architecturale typique des maisons eugubiennes de cette
époque : au rez-de-chaussée la grande porte, au niveau du sol, pour
entrer dans l’atelier ou fond ; latéralement une porte très étroite
avec une ouverture à environ 80 cm du sol. Cette porte communique à l’intérieur
avec l’atelier et mène à l’étage supérieur par un escalier intérieur
raide. Pour accéder à la porte, était appuyé à l’extérieur un escalier
de bois qui était retiré la nuit. On appel aujourd’hui ce type de porte « Porte
du mort » et une telle appellation vient du fait qu’à une
certaine époque l’entrée routinière des maisons était celle de l’atelier
car plus commode. Pourtant la petite porte d’entrée a fini par n’être
ouverte qu’à l’occasion des funérailles, pour faire sortir le cerceuil.
Actuellement le Palais est le siège de la Société
des Arbalétriers.
La
source et l’église de San Giuliano
En
2001 il a été fait sur la Fontaine un important
et radical travail de restauration.
Devant
le Palais du Bargello, une petite place caractéristique avec au centre la
source de Saint Julien, la célèbre « Fontaine des Fous »,
du 16ème, où, selon une vieille tradition, le touriste qui en fait
trois fois le tour acquiert, de droit, la citoyenneté eugubine et dès lors
portera le titre de « Fou »!
Le
Palais des Consuls, le Palais de la Commune, La Grande Place
Les
délibérations du 13/12/1321 et du 18/1/1322 établirent que les palais
seraient construits en un lieu qui serait à la croisée des
4 quartiers pour réaliser ainsi un centre de gouvernement qui ne serait
inséré dans aucun quartier en particulier, mais les jouxterait tous. Pour
mettre en œuvre le projet il fut nécessaire de combler le manque de terre
entre les deux palais avec les quatre grandes voûtes (Arconi) qui soutiennent
la Grande Place.
Ce
Palais, originairement composé de deux bâtiments distincts, fut agrandi au
cours des siècles suivants, en effet la construction en briques qui lui a été
adossée à gauche date de la fin du 17ème.
Le
Palais du Peuple, puis dit des Consuls, à l’époque de la Commune
Libre, était le siège du pouvoir exécutif, des Consuls, justement.
La
construction des palais et de la place, fut entreprise en 1332 ; Il ne
fallut que quatre années pour mettre en place le portail d’entrée du Palais
des Consuls, qui fut inauguré en 1338. Les travaux pour la construction du
Palais du Podestat furent interrompus en 1350 au moment de la prise de pouvoir
temporaire par Giovanni Gabrielli.
Dans
les salles de l’étage supérieur est entreposée une intéressante pinacothèque
avec des œuvres, essentiellement
de l’école ombrienne, du 13ème au 18ème siècle.
Sur
les côtés du toit les merles et la tour campanaire, qui augmente la hauteur au
sol de 52 m et abrite le
Bourdon,
une cloche géante de 21 quintaux de bronze, remboursé en 1769, qui rappelle la
voix de la Commune
Libre de Gubbio.
Le
Palais du Podestat, siège actuel de la Commune, occupe le coté oriental de la
place. Ce palais aussi fut construit par Gattapone, cependant il resta inachevé.
Probablement devait-il avoir la même hauteur et
le même couronnement de merles que le Palais des Consuls. Le long des arêtes
de l’édifice qui regardent la place
sont clairement visibles les signes de la brusque interruption de l’ouvrage
(1350) alors que la démocratie communale laissait le pas à l’envie de
pouvoir du signataire de garde, Giovanni Gabrielli, qui devint, avec un coup de
main, le seigneur de Gubbio.
Le
Palais Ducal
Le Palais est composé de deux bâtiments raccordés par une belle cour, dont le
L’intérieur était pourvu d’œuvres de grands artistes, malheureusement
quand s’est éteinte la famille des Montefeltro et des Della Rovere, leurs
successeurs par la voie
féminine, le palais fut vendu à des particuliers qui vendirent tout ce qu’ils
purent. Ainsi, portes, fenêtres, cheminées et même les briques du pavement
sont dispersées dans tous les musées du monde. La célèbre et très belle étude
du Duc Frédérique, marquetée et gravée des meilleurs artistes de
l’époque, se trouve actuellement au
Metropolitan Museum de New York.
Ouvrage
réalisé par la volonté du Duc
Frédérique da Montefeltro
dans les années qui suivirent immédiatement 1470. Le Palais fut probablement
le projet de l’architecte dalmatien (de Dalmatie) Francesco Laurana, mais fut
achevé par le siennois Francesco Di Giorgio Martini. Il présente de nombreuses
analogies avec le palais ducal d’Urbino correspondant.
mur aveugle cache les restes médiévaux de la (Tour) Cour Longobarde et du
vieux Palais de la Commune.
Le
Dôme
Y
sont conservées les œuvres de Benedetto Nucci et de son fils Virginio
(1545-1621), Dono Doni, Antonio Gherardi, mais aussi des œuvres exceptionnelles
des eugubins L. et Giacomo Maffei. Dans
le Dôme se trouvent les tombes de divers Evêques, Bienheureux et Saints :
Pietro Gabrielli (1326-1345) et Gabriele Gabrielli (1377-1383) ; le
Bienheureux Forte Gabrielli (970-1040), Saint Giovanni da Lodi
(1040-1105), le Bienheureux Villano, évêque de Gubbio de 1206 à 1240
et ami de Saint François au point de lui accorder en 1213 la permission de
construire un petit couvent près de l’Eglise
de la Vittorina,
lieu où serait advenue la rencontre de Saint
François et du Loup. A
côté, dans le Palais des Canonisés de la
Cathédrale se trouve le Musée
du Dôme
qui conserve dans diverses salles de nombreuses œuvres en pierre de l’époque
romaine et médiévale mais aussi des œuvres picturales du 13ème ,
14ème et 15ème siècles. En outre, au rez-de-chaussée,
est conservé le fameux « Tonneau des Canonisés » œuvre
exceptionnelle du 16ème siècle, construite sans cercles de fer, qui
contient 387 « barils » de vin (environ 200 hectolitres).
Le
Dôme actuel fut construit durant les vingt premières années du 12ème
siècle. En effet aux environs des années 1190 les curés de San Mariano
obtinrent la permission de transférer dans celui-ci les reliques des Saint
Martyrs Eugubiens : Giacomo et Mariano. Cette construction a elle aussi
subit des modifications et des grandissements importants. Au début du 14ème
siècle fut construite la façade qui laisse entrevoir à sa droite la façade
d’une église plus ancienne, de style roman, qui rappelle les complexes
primitifs de la cathédrale.
L’intérieur,
en croix latine, est caractérisé par une unique et grande nef, avec dix
arcades ogivales qui soutiennent le plafond a double tombants.


San
Francesco della Pace (dite des « Maçons »)
Petite
église construite en 1608, elle appartient à une corporation ancienne appelée
« Université
des Maçons ».
Selon la tradition, l’église aurait été construite à l’endroit où vécu,
jusqu’à sa mort, le loup apprivoisé par Saint François. En 1871 non loin de
l’église, le long de la Via Savelli della Porta, au cours des travaux pour la
construction du Kiosque du Crucifix, fut réellement retrouvé le squelette
d’un loup, qui fut ensuite exhumé dans cette même église.Dans l’église de nombreuses choses rappellent la rencontre de Saint François avec le loup : le petit bas-relief, représentant le loup, sur l’architrave de la porte ; l’autel constitué de la pierre sur laquelle Saint François se serait arrêté au moment du pacte avec le loup ; la statue en carton-pâte, posée derrière l’autel, qui représente le Saint avec le loup entrain de stipuler le pacte.
S.Maria Nuova
L’Eglise
des Neri
Le
15 mai, dans cette église s’arrête la statue de San Ubaldo qui traverse
Gubbio, en procession, immédiatement avant la Corsea
des Ceri. La
statue est rapportée à la Cathédrale le jour suivant à 10.00. Auparavant,
il y a environ 20 ans, la statue était directement rapportée au Dôme, alors
que se tenait la Corsa des Ceri !
Cette
église, baroque, est aussi dite Eglise de San Giovanni Decollato. Actuellement
elle est confiée à la Famille
des Santantoniari
qui y célèbrent la fête de Saint Antonio Abate et l’investiture du
Capodieci de San Antonio.
Le
Monastère et l’Eglise de San Marziale
L’église du monastère fut un
temps dite de San Andrea, dont elle prit le nom, dans la seconde moitié du 13ème,
d’un des quartiers de la ville. Selon quelques-uns (Don Antonio Menghini,
1820) «l’église fut jadis le templs de Mars» et cela espliquerait
son nom actuel. Sa construction remonte au millieu de l’année 1000, et par
conséquent elle serait l’édifice religieux le plus ancien existant entre
les murs de la cité. Son intérieur,
simple et majestueux, présente deux nefs. Devant, la Porte Vehia,
appartenant à la muraille de l’époque ombrienne (dite aujourd’hui: Arche
de San Marziale) datable du IV-IIIème siècle av. J.-C.
L’Eglise
et le Couvent de San Agostino
La construction de ce complexe débuta en 1249 sur un terrain donné par la
Commune. L’église, présente à l’intérieur une seule nef et une structure
en arcs
transversaux qui soutiennent le plafond et la rendent
semblable aux autres églises eugubines de l’époque ; la façade fut
refaite en briques en 1790 et ne présente pas de caractéristiques particulières.
A l’intérieur, les fresque d’Ottaviano
Nelli,
parmis lesquelles « les Histoires de San Agostino » (1422) et le
« Jugement Dernier » (1424-27), récupéré en 1902 quand il fut libéré
du crépi qui le recouvrait.
La
Statue de Sant’Ubaldo
Mais
il ne fut pas possible de la réaliser à cette occasion, à cause de la
difficulté à récolter les financements: en fait dans un premier temps fut
placée une statue en bois, mais en 1774 tout avait disparu! Malheureusement on
ne connaît pas le nom des artistes qui ont réalisé l’œuvre. La
Statue et l’intérieur du kiosque ont été soumis à une intervention
radicale de restauration en 1999, sur l’initiative de la Famille
des Sangiorgiari
qui a promis la construction d’un « comité citadin », formé
aussi d’autres organismes (Famille
des Santubaldari,
Famille
des Santantoniari,
Université
des Maçons,
Association
Maggio Eugubino),
civiles et religieux. Grâce
à la collecte d’argent publique et privé, réalisée par le Comité, il a été
possible de financier la restauration, excellement exécuté par des artisans
expérimentés locaux. Mais grande a été la volonté de participation des
eugubins qui ont mis à disposition leur travail. Pour l’occasion un nouvel éclairage
électrique a été réalisé.
Cette
œuvre, placée en haut du Boulevard Garibaldi, n’est pas très ancienne. Elle
a été réalisée avec l’argent publique et privé en 1774. L’idée de
placer à cet endroit une statue du Patron est née à cause de l’affaissement
du mur existant. Le projet se renforça aux environs de 1760, sixième
centenaire de la mort de San
Ubaldo.
Le
Monastère et l’Eglise de San Pietro
La
maison de Sant’Ubaldo
De
ceux-là nous ne connaissont
pas la date exacte de leur fondation, mais c’est certainement durant le Haut
Moyen-Age que fut construite l’église, après la Cathédrale, le principal
édifice religieux eugubin. La façade de l’église présente des traces de
trois époques différentes. A la première époque appartiennent les colonnes
du portique qui a une époque devait orner la façade (VIII-IX s.), mais qui
maintenant sont englobé dans le mur, la partie supérieure de la façade est
du 13ème, alors que les deux fenêtres rectangulères sont de la
fin du 16ème.
L’intérieur
fut au 13ème s. réduit de trois à une sule nef, avec le plafond
soutenu de sept arches du même style que les autres églises eugubines de
cette époque.
En
1505 aux Benedettini succédèrent les Olivetani, qui transformèrent
radicalement l’ancienne abbatiale et l’intérieur de l’église, où outre
d’autres œuvres d’art variées, est conservée une orgue sculptée
grandiose, œuvre d’Antonio et Giovanni Maffei.
C’est
une belle maison ségneuriale caractéristique eugubine dont la façade actuelle
est du 14ème : celle-ci devait être d’origine plus en avant,
au milieu de la rue et forcément elle fut démolie pour faire place à la
construction du Palais des Consuls. Pour cette raison il est possible que sa
construction soit antérieure au 14ème, mais pas antérieure au
grand incendie de 1126. Le fait qu’elle ait appartenu à la famille
Baldassini expliquerait la tradition qui la tient pour maison natale de Sant’Ubaldo
malgré que le Saint soit né en 1085.
Le
Théâtre Romain
Le
Mausolée
Selon d’autres ce serait la
tombe d’un certain Lucio Pomponio Grecino, fils d’un consul romain. A
une hauteur de 9 mètre, l’extérieur devait être recouvert de pierre qui au
Moyen-Age furent ôtées et utilisée pour la construction de quelques édifices.
L’intérieur est bien conservé, même s’il a perdu ses dalles de marbre ;
il présente une voûte en berceau, illuminée par une pêtite fenêtre posée
au-dessus de la porte.
L’Eglise
de la Madone del Prato
Elle
présente un plan en croix grecque, avec une belle coupole centrale décorée
d’une grande fresque de F. Allegrini.
Il
fut construit dans la dernière période de la Rome républicaine, peut-etre au
temps de la Guerre Civile, entre Cesare et Pompée, donc au milieu du
premier siècle av. J.-C. Il fut restauré et agrandi par Gneo Satrio Rufo,
gouverneur de Gubbio durant l’empire d’Auguste (31 av. J.-C. – 14 apr.
J.-C.). En témoignent
les arcades, pilastres et gradins de la « cavea ».
C’était
un des plus grand théâtre du monde romain ( second après le Théâtre
Marcello de Rome) : la partie réservée au public, « cavea »,
dont il reste 22 gradins, a un diamètre de 70 mètres et peut recevoir environ
6000 spectateurs. La « Cavea » en fait était beaucoup plus haute
que l’actuelle, en tant que telle, elle reposait sur deux files d’arches,
mais pratiquement rien ne reste de la partie supérieure.
Un premier écroulement
advint durant le Haut Moyen-Age, quand le
théâtre fut considéré comme une carrière de pierres pour la
construction de la nouvelle Gubbio.
Et cependant, aujourd’hui, durant la période estivale, dans ce qui reste de
l’ancien théâtre sont représentée de grandes œuvres, surtout du théâtre
antique greco-latin.
Selon
l’historien latin Tito Livio l’édifice serait la tombe de Genzio: roi
d’Illyrie, (partie occidentale de la pénisule balcanique) qui fut fait
prisonnier des romains, en 168 av. J.-C., fut retenu prisonnier à Gubbio, y
mourut et y fut inhumé.
Edifice
en forme de chapelle construite à l’initiative du comité « pour les
Quarante Martyrs », d’après le plan de l’Architecte Pietro
Frenguelli de Pérouse, à l’endroit où le 22 juin 1944 furent fusillés
40 otages innocent par les troupes nazies en retraite, en représailles, à
la suite d’une opération effectuée par les formations partisanes.
Leurs noms, leurs âges:
Allegrucci Giuseppe, 34 ans
Baldelli Carlo, 34 ans
Baldoni Virgilio, 38 ans
Bartolini Sante, 55 ans
Battaglini Enea, 20 ans
Bedini Ferdinando, 39 ans
Bedini Francesco, 50 ans
Bellucci ubaldo, 34 ans
Cacciamani Cesare, 52 ans
Cacciamani Enrico, 50 ans
Cacciamani Giuseppe, 19 ans
Farabi Gino, 39 ans
Felizianetti Alberto, 23 ans
Gaggioli Francesco, 17 ans
Ghigi Miranda, 30 ans
Ghigi Zelinda, 61 ans
Lisarelli Alessandro, 23 ans
Marchegiani Raffaele, 57 ans
Mariotti Ubaldo, 18 ans
Migliarini Innocenzo, 40 ans
Minelli Guerrino, 27 ans
Minelli Luigi, 42 ans
Moretti Franco, 21 ans
Moretti Luigi, 22 ans
Pannacci Gustavo, 36 ans
Paoletti Marino, 30 ans
Piccotti Antilio, 41 ans
Pierotti Francesco, 40 ans
Profili Guido, 54 ans
Rampini Raffaele, 43 ans
Rogari Nazzareno, 50 ans
Romanelli Gastone, 17 ans
Roncigli Vittorio, 38 ans
Roselli Luciano, 23 ans
Rossi Domenico, 41 ans
Rossi Francesco, 49 ans
Scarabotta Enrico, 36 ans
Sollevanti Giacomo,18 ans
Tomarelli Luigi, 61 ans
Zizolfi Giovanni, 23 ans

Eglise
élégante dans un style baroque qui fut construite à la demande de l’évêque
de Gubbio Alessandro
Sperelli
(1644-1672) durant la seconde moitié du 17ème.
L’Eglise
de la Piaggiola
Eglise de La Vittorina
Eglise de S. Secondo
Le cloître, dont la construction fut réalisée avec des colonnes
provenant d’édifices de la cité antique, date de cette époque. C’est dans ce
presbytère que le jeune
Ubaldo Baldassini reçut les premiers enseignements scolaires,
autour des années 1100.
L’église actuelle est le résultat de plusieurs interventions de
restructuration, mais elle conserve encore divers éléments architecturaux,
témoignage de sa longue existence, comme l’abside, qui est un splendide exemple
du gothique eugubin de 1200. L’autel,gothique lui aussi, date de 1336.
Ce tombeau a été restauré en 1996, à l’initiative de la «
Famille des Sant’Ubaldari », grâce à des contributions publiques et privées, par
le Prof. Francesco Salici, enseignant à l’Institut National d’Art de Gubbio. De
1916 à1922, grâce à l’action tenace du Père Emidio, le franciscain, recteur du
Sanctuaire, un grand travail de restauration et d’agrandissement de l’église fut
réalisé. La générosité de nombreux eugubins, en plus de celle de
l’évêque Nasalli Rocca et du Pape Benoît XV, a permis d’étendre les nefs de
trois à cinq, de construire le nouveau clocher (1919), substituant l’ancien
caduc, qui se trouvait à l’autre extrémité de l’église. Même l’autel fut adapté
pour supporter le tombeau du Saint, et tout autour fut construite une
balustrade, elle-même supprimée, lorsque dans les années 80, on déplaça l’autel
sous le dôme vers l’abside, pour agrandir la nef centrale. L’église devint « Basilique » en 1919 , à la
demande du Pape Benoît XV. En 1920, la basilique fut dotée d’un nouvel orgue,
réalisé par la société Moretti de Pérouse, encore en fonction aujourd’hui. Deux
ans après, L. Mosmeyer di Florence, réalisa les vitraux qui relatent les
épisodes principaux de la vie du Saint.
Mitage de S. Ambrogio
Le motif pour lequel il est dédié à S. Ambrogio, est dû au fait qu’à un
certain moment de son histoire, après avoir été sous les Agostiniens, il passa à
la « Congrégation de S. Ambrogio ». Il représente le système de connexion hydraulique entre la
digue nommée
« Bottaccione » et le Cassero ( zone
fortifiée située en amont du Palais Ducal), permettant aussi à la partie haute
de la ville d’être alimentée en eau courante.
Dédiée
à Sainte Marie de la Piaggiola, construite en 1624, elle est la dernière œuvre
publique réalisée dans Gubbio avant que la ville ne passe sous le duché
d’Urbino
à l’Etat de l’Eglise (1631).
Malgré que sa façade ait été détruite, son intérieur est très intéressant
et représente le meilleur exemple d’art baroque existant à Gubbio.
Actuellement l’église n’est pas ouverte au culte.
La partie originale qui reste de cette église construite vers la fin de 1200,
est l’abside avec sa petite fenêtre romane. En effet, vers la fin de 1500,
celle-ci subit une notable transformation, et la majeure partie des fresques
existantes, œuvres de Virgilio Nucci, datent de cette époque. L’extérieur de
cette église se présente aujourd’hui sous forme de chalet principalement
construit en pierre avec des inserts en terre –cuite. Evidente la grande
simplicité de cette église, où fusionnent dans un unique volume les lieux de
culte et certains espaces, un temps destinés aux religieux.
L’intérieur abrite une seule nef de forme rectangulaire. A droite de
l’entrée, une chapelle, la sacristie, et l’accès à l’étage supérieur. Un parc,
réalisé au début des années 90, avec oliviers et plantes diverses entoure
actuellement
Un monument à bas relief en bronze, illustrant la rencontre de
Saint François et le loup a été placé devant de l’église en 1973. Cette œuvre a
été réalisée par le sculpteur Farpi Vinole di Bologna, sur commande de
l’Association Maggio Eugubino.
Pour rappeler que Saint François a été « l’inventeur » de la première
crèche, ( à Greggio- Rieti- durant la Noël de 1223), chaque année, autour du
parc de la petite église, est édifiée la Crèche de la Vittorina pour fêter la
Nativité du Seigneur, ainsi que l’avait enseigné le Saint, en un lieu, parmi les
plus importants du Franciscanisme. Cette œuvre est réalisée chaque année par des
volontaires de l’Association Culturelle S.François et le loup.
En
1999, l’église a été l’objet d’un travail de restauration substantiel, grâce à
l’intercession de la société Air Liquide Italia pour réparer les dégâts
provoqués par les tremblements de terre des deux dernières décénnies.
Une statue en bronze représentant la rencontre de S. François et le loup
a été placée à proximité immédiate de l’église, le 7 avril 2002. Cette œuvre a
été réalisée par le sculpteur
Francesco Scalici, sur l’initiative d’un
comité citadin spontané coordonné par Giammario Flamini.
église et le couvent de S. Secondo constituent un complexe monumental duquel
nous n’avons des informations que depuis la fin du XIIème siècle.
Durant les siècles qui suivirent, l’église fut restaurée et élargie à maintes
reprises. En 1514, les duchesses d’Urbino, Elisabetta et Eleonora Della Rovere,
nièces du Pape Giulio II, reconstruisirent et agrandirent notablement l’église:
le cloître fut construit, l’intérieur passa à trois nefs, le couvent atteignit
les dimensions actuelles. Dans la seconde moitié de 1800, l’autel en marbre fut
restauré, et, en 1886, fut construit le tombeau en bronze doré, contenant le
corps de
S. Ubaldo, conception du conte Carlo Della
Porta.
Aujourd’hui il existe un « comité pour la Basilique de S.
Ubado » très actif, dont le but est de poursuivre et d’améliorer sans cesse
l’état de la Basilique. La communauté des franciscains présente dans le couvent,
publie le périodique Bimestriel « Sanctuario di S. Ubaldo ». En ce moment, de
nouveaux et substantiels travaux de rénovation, concernant surtout le couvent,
sont en cours.
Il fut construit en 1331, à la demande de l’évêque Pietro Gabrielli, désirant
accueillir en ce lieu tous les ermites, qui vivaient en divers lieux alentours,
sans aucunes règles précises. Dans la petite église de l’ermitage, est conservé,
sous l’autel, le corps de Beato Arcangelo Canetoli (1460-1513), qui
séjourna là et y mourut. Durant sa présence, le monastère fut un incessant
va-et-vient de fidèles, attirés par la renommée de la sainteté de cet homme.
Tout au long de 1900, l’ermitage allait progressivement vers
l’abandon, mais grâce à l’action du Comité pour la valorisation des
Gorges du Bottaccione, il fut possible
d’effectuer un grand travail de restauration conclus en 2000, d’après un projet
de l’Architecte Francesco Riccardini et l’Ingénieur Giancarlo Signoretti , et
les travaux exécutés par la « Cooperativa Edile Eugubina ». Aux alentours de
l’ermitage, se trouvent les soi-disant « murs cyclopéens », d’une longueur de 50
mètres environ, sur une hauteur de 5 mètres, constitués de pierres gigantesques
d’une dimension de «3 mètres x 2. Probablement représentent-ils les vestiges
d’une structure de défense construite par nos très lointains ancêtres.
Il fut construit en 1300, il mesure environ deux km de
longueur, et c’est certainement un grand exemple d’ingenieurie hydraulique.
Le canal pour faire couler l’eau, fut réalisé à force de
burin et marteau, entre pierre mise et contact étroit. Le « Conduit », comme le
Bottaccione est attribué au « Gattapone », mais il n’y a aucun document officiel
qui l’affirme.